Nos sessions reprendrons normalement au Centre Social de Beaulieu dès le jeudi 1er juin à 19h00. Prenez bien soin de vous ! A bientôt.
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S’ancrer dans l’expérience vécue comme acte de résistance
Par la chercheuse Claire Petitmengin
A propos de la micro-phénoménologie
https://clairepetitmengin.fr/onewebmedia/S%27ancrer%20dans%20l%27exp%C3%A9rience%20v%C3%A9cue.pdf
Bonne Vacance
ou bonnes vacances ?
Institut Pleine Présence AOM
II s’agit non pas d’essayer d’aller au-delà de ses projections, mais plutôt de lâcher ce qu’il y a en-deçà.
Expliquons-nous : il ne s’agit pas de vouloir transcender quelque forme d’illusion en utilisant quelque méthode, je ne sais, pour aller au-delà. Il s’agit, avec l’en-deçà, c’est-à dire l’ici — il y a ici et là — Ici un observateur sujet et là des objets observés, il y a ici un esprit, moi, il y a là des objets ou en quelque sorte des projections, et il ne s’agit pas que le « moi-je » aille au-delà des projections, mais il s’agit que cet ici que je suis se détende, se lâche, se relâche, soit en relâche ou en vacance.
Cette vacance a une qualité de « wait and see», une qualité de vide. La vacance. Dans le mot «vacance » il y a l’idée de quelque chose qui est vacant. Un poste vacant, c’est un poste vide.
Eh bien, nous laissons le poste de l’observateur avec cette qualité de vacance, vacant. Et ce relâchement de l’observateur, de nous-mêmes, ce lâcher prise est précisément ce qui va permettre le dépassement de nos projections. La solidité de l’ici est proportionnelle à la solidité du là.
La solidité de l’observateur est proportionnelle à la solidité de l’observé.
La solidité de l’en-deçà, ici, est proportionnelle à celle de l’au-delà, là-bas.
Le soutra du coeur- Denys Rinpoché
(Jethro Buck)
Vacances d’été 2022
Les parlementaires européens méditent!
Article du Guardian (en anglais) qui décrit comment les parlementaires européens sont entraînés à méditer pour combattre le changement climatique et agir sans se tourner vers le désespoir.
Henri Gougaud
Speo5ti,11s60:975a a · Nous ne nous entendons plus. Imaginez qu’un ange, qu’un Esprit d’arbre ou de rivière (à supposer, bien sûr, qu’ils existent), veuillent nous dire quelque chose. Comment pourraient-ils y parvenir ? Toutes les lignes de notre entendement sonnent sans cesse « occupé ». Sans cesse nous sommes tirés hors de nous par mille bruits, lumières, images plus ou moins terri-bles dont nous ne pouvons rien faire, sauf de l’euphorie sportive et de l’angoisse de bombardés. Alors, que pèse le conte, dans ce tumulte ? Ce que pèse une pomme face à la famine. Dans le monde, rien. Dans la vie, pour celui qui la mange, elle peut être un miracle, l’aube d’une renaissance.
Sur Arte
La conviction
Evoluer ou mourir
Que suis-je ?
ECKHART TOLLE : Une portion significative de la population terrestre reconnaîtra bientôt, si ce n’est déjà fait, que l’humanité se trouve devant un choix brutal : ÉVOLUER OU MOURIR. L’humanité doit réagir à une situation critique qui menace sa survie même. Le dysfonctionnement de l’esprit (EGO), déjà reconnu il y a plus de 2 500 ans par les anciens sages et maintenant amplifié par la science et la technologie, menace pour la première fois la survie de la planète tout entière. Ce qui émerge en ce moment, ce n’est pas un nouveau système de croyances, une nouvelle religion, mythologie ou idéologie spirituelle, puisque nous arrivons au bout non seulement des mythologies, mais également des idéologies et des systèmes de croyances. Le changement se situe au-delà du contenu du mental, au-delà de nos pensées. En fait, au cœur de la nouvelle conscience se trouve la transcendance de la pensée, l’habileté nouvellement trouvée de s’élever au-dessus de la pensée et de réaliser une dimension en soi infiniment plus vaste que la pensée. Le sens de votre identité ne vient alors plus de l’incessant flot de pensées que vous preniez pour vous dans l’état de l’ancienne conscience. Quelle libération de réaliser que la « voix dans ma tête » n’est pas ce que je suis ! Mais alors, qui suis-je ? Je suis celui qui voit ceci. Je suis celui qui est là avant la pensée. Je suis la présence dans laquelle la pensée, l’émotion ou la perception se produisent. JE SUIS LA CONSCIENCE. Maître spirituel Eckhart Tolle
Méditer en temps de guerre
ne pas perdre la tête
Marc de Smedt
55i3Sap1gto 3m3hsa0o5c37gem9 · Face aux horribles événements actuels et à ce recul, à grande échelle, vers la barbarie la plus primaire, on se sent bien démuni dans notre quête de sagesse et avec nos diverses techniques d’éveil à la conscience : zen, yoga, chi gong, etc… tout cela ne devient-il pas dérisoire ? Et pourtant non, ces démarches qu’elles quelles soient, s’avèrent essentielles pour nous rassembler, nous restructurer, et surtout nous calmer ! Lors de la panique de 39/40, Léon Blum disait : « j’ai vu les esprits se dissoudre… » C’est évidemment cela qu’il faut éviter. Mon maître zen Taïsen Deshimaru, une semaine où des marteaux piqueurs troublaient nos méditations matinales dans le dojo parisien, avait dit avec force : « concentrez-vous, vous devez pouvoir méditer sous les bombes ! » Que ce soient des bombes physiques ou psychiques, nous en sommes là…Plus simplement, pour combattre les idées noires ou grises, dans les moments d’insomnie et dans la journée, une phrase de Thich Nhat Hanh, maître zen vietnamien récemment disparu, nous rappelle que : « si la paix vous quitte, revenez à votre souffle ». Le même dit d’ailleurs qu’il faut tomber amoureux de sa respiration. Et je remarque à chaque fois que ce retour à la respiration consciente, avec de longues respirations poussées en dessous du nombril, dans cette zone appelée Hara au Japon (et dénommée le 3éme cerveau en occident), fonctionne très bien, comme si ce processus prenait le pas sur le tourbillon chaotique des pensées et émotions qui nous habitent. Bien sûr, il faut s’accrocher mais ça marche, sur le moment, et ça change les perspectives mentales. Et donc ça nous fait évoluer, avancer sur le chemin, si précieux, de la vie.